Questionneur: Comment par exemple peut on fêter l'Aid? Et je te rappelle, in shaa'a Allah, le hadith des Ethiopiens, et le hadith de Aisha lorsque le Messager d'Allah salallahou 'aleyhi wa sallam entra auprès d'elle et qu'il y avait chez elle deux jeunes filles/ esclaves qui chantaient?
Cheikh Al Albani: Oui effectivement. La célébration (ihtifâl) de l'Aid: premièrement, ce n'est pas une expression/ formule islamique. Il n'y a pas ici de "célébration". C'est également une chose qui est ajoutée/entrée (étrangère) dans l'Islam. Seulement, il y a ici (comme formulation) un "Aid" comme il 'aleyhi salaam a dit à Abou Bakr dans l'histoire que tu as soulignée: " Laisse les, ô Abou Bakr! certes, pour chaque peuple, il y a un Aid et ceci est notre Aid ".
Les musulmans, avant toute chose, doivent se soucier d'accomplir la prière de l'Aïd dans la mousalla s'ils le peuvent/ en sont capables. Et s'ils ne le peuvent pas alors à la mosquée, selon ce qui leur est accessible. Quant aux choses permises, alors elles sont permises en tout temps et en tous lieux.
Mais notre Seigneur Azza wa Jel - de par Son extrême Sagesse- a permis de battre le tambourin uniquement. Rien autre que le tambourin! que ce soit dans le mariage et le jour de l'Aïd! Cela ne signifie pas que nous fassions des célébrations/commémorations comme le font les Européens et comme ce dont nous avons été témoins dans les squares, et les assemblées/assises publiques: ils viennent avec de la musique, la chorale et ce qui y ressemble, et ils dansent et chantent, etc. Rien de tout cela n'est dans l'Islam.
Cette permission- qu'a donnée le Prophète 'aleyhi salaam, est une permission individuelle comme tu l'as vu ou lu dans le hadith des 2 jeunes filles/esclaves. Le Messager n'a pas célébré (l'Aid), et Abou Bakr ne l'a pas célébré et Umar ne l'a pas célébré! Si nous voulions mettre en œuvre/ accomplir cette parole, la parole de célébrer (l'Aid) alors ce serait seulement si une petite fille veut frapper du tambourin et du tambourin uniquement, rien d'autre. Il n'est pas permis aux adultes de réprouver cela, c'est ce qui se produisait, et c'est ce qui est approuvé et il n'est pas permis de le refuser. Mais quant à construire sur cela de hautes maisons et des palais, et des célébrations et de la musique et ainsi de suite: alors cette extension n'est pas légiférée par consensus des savants.
Traduit par Abdoullaah Abu Edem
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