Questionneur: Ceci est la dernière question, nous avons en Egypte le Mufti qui a émit une fatwa concernant les étudiants du secondaire quant à la permission en règle général de rompre leur jeûne durant le mois de Ramadhan en analogie au statut du voyageur, avec le fait que l'étudiant est sorti de sa maison et l'école est à côté de la maison et il (le mufti) justifie cela par les difficultés?
Cheikh Al Albani: A Allah ne plaise, ces fatwas qui rendent permis ce qu'Allah a interdit.
Il n'est pas permis et ceci à jamais pour l’étudiant en science, en particulier pour cette science non légiférée si ce terme est correct, de rompre le jeûne du Ramadhan et il est résident (dans ce pays ou il jeûne) et il ne lui est pas permis de frauder/tricher et de sortir en dehors du pays afin de prendre le jugement du voyageur, parce que ceci fait parti du domaine de la tromperie/tricherie qu'ils appellent injustement la tromperie légiférée.
Je dis: s'il y a vraiment un effort pour l'étudiant et il souffre de celui-ci alors qu'il jeûne alors il doit faire les causes et prendre les moyens qui ne l'expose à un tel effort, ou il doit, par exemple, s'il est un musulman, un vrai croyant de prier la prière du fajr en groupe puis il étudie ce qu'il a besoin d’étudier parmi les sciences qu'il veut soumettre à l'examen pour deux heures ou trois heures, selon son dynamisme après la prière du fajr, mais qu'il dorme toute la nuit et que peut être il ne se réveille pas du tout pour la prière du fajr, ou que si il la prie, il la prie après son temps, puis il étudie durant le jour alors il lui est dit: "il t'est permis de rompre le jeune"
Ceci est une tromperie sur les règles/ jugements d'Allah azza wa jel et de sa shariah et ce qui est étonnant est que ces muftis ne respectent pas/n'observent pas les conditions de ces étudiants, ils ne les vivifient pas/ne les conseillent pas quant au chemin sur lequel ils (les étudiants) doivent cheminer jusqu'à ce qu'ils combinent entre la préservation des obligations et entre la préparation à ce qu'ils leur est obligatoire à savoir qu'ils approchent de l'examen.
Les muftis ne leur mentionnent pas/ne leur rappellent pas, par exemple, sa parole salallahou 'aleyhi wa sallam:
(Ô Allah béni ma communauté dans le matin)
Donc, vous trouvez la plupart des étudiants veillant la nuit jusqu'à la moitie de la nuit et ceci est contredit la shariah comme vous le savez de part l'interdiction du Prophète sallahou 'aleyhi wa sallam de dormir avant la prière du Isha et de parler après elle.
Puis ils dorment après la moitie de la nuit et ils ne se réveillent pas pour le fajr puis ils se mettent dans la difficulté eux-mêmes par cela durant le jour alors les muftis leur donnent comme fatwa la permission de rompre le jeûne. ،
Tout d'abord il n'y a pas ici de cas de force majeure pour une telle fatwa, car quelle est cette science qu'ils étudient et pour laquelle ils font tant d'efforts afin de réussir?
Ce n'est pas la science légiférée , et même si c’était la science légiférée, alors il n'est pas permis qu'ils s'exposent par cela à rompre le jeûne comme je l'ai dit dans mon commentaire de la rissala (traité) d'Izz bin abdousalaam dans ma réfutation à Al Ghoumaari et ses commentaires, dans " بداية السول".
J'ai dit: que celui, c'est à dire, qui se préoccupe du takhrij des hadith sans clarifier leur authenticité et leur faiblesse est comme celui qui fait les ablutions et ne prie pas, donc, le takhrij est un moyen et une connaissance de l'authentique du faible, ceci est l'objectif.
Alors quel est le bénéfice du Takhrij si n'est pas associé avec lui la clarification du rang du hadith?
Pareillement, quel est le bénéfice de ces sciences qu'ils étudient si ce n'est pas pour Allah azza wa jel?
Pour conclure la parole: il n'est pas permis à un étudiant en science, même si c'est une science légiférée, de rompre le jeûne lors du Ramadhan hormis après avoir observé de prendre soin de ces choses que nous avons mentionnées, et seulement si il souffre du jeûne et qu'il craint pour lui-même, alors il rompt le jeûne, sinon ce n'est pas permis pour lui.
Cheikh Al Albani: A Allah ne plaise, ces fatwas qui rendent permis ce qu'Allah a interdit.
Il n'est pas permis et ceci à jamais pour l’étudiant en science, en particulier pour cette science non légiférée si ce terme est correct, de rompre le jeûne du Ramadhan et il est résident (dans ce pays ou il jeûne) et il ne lui est pas permis de frauder/tricher et de sortir en dehors du pays afin de prendre le jugement du voyageur, parce que ceci fait parti du domaine de la tromperie/tricherie qu'ils appellent injustement la tromperie légiférée.
Je dis: s'il y a vraiment un effort pour l'étudiant et il souffre de celui-ci alors qu'il jeûne alors il doit faire les causes et prendre les moyens qui ne l'expose à un tel effort, ou il doit, par exemple, s'il est un musulman, un vrai croyant de prier la prière du fajr en groupe puis il étudie ce qu'il a besoin d’étudier parmi les sciences qu'il veut soumettre à l'examen pour deux heures ou trois heures, selon son dynamisme après la prière du fajr, mais qu'il dorme toute la nuit et que peut être il ne se réveille pas du tout pour la prière du fajr, ou que si il la prie, il la prie après son temps, puis il étudie durant le jour alors il lui est dit: "il t'est permis de rompre le jeune"
Ceci est une tromperie sur les règles/ jugements d'Allah azza wa jel et de sa shariah et ce qui est étonnant est que ces muftis ne respectent pas/n'observent pas les conditions de ces étudiants, ils ne les vivifient pas/ne les conseillent pas quant au chemin sur lequel ils (les étudiants) doivent cheminer jusqu'à ce qu'ils combinent entre la préservation des obligations et entre la préparation à ce qu'ils leur est obligatoire à savoir qu'ils approchent de l'examen.
Les muftis ne leur mentionnent pas/ne leur rappellent pas, par exemple, sa parole salallahou 'aleyhi wa sallam:
(Ô Allah béni ma communauté dans le matin)
Donc, vous trouvez la plupart des étudiants veillant la nuit jusqu'à la moitie de la nuit et ceci est contredit la shariah comme vous le savez de part l'interdiction du Prophète sallahou 'aleyhi wa sallam de dormir avant la prière du Isha et de parler après elle.
Puis ils dorment après la moitie de la nuit et ils ne se réveillent pas pour le fajr puis ils se mettent dans la difficulté eux-mêmes par cela durant le jour alors les muftis leur donnent comme fatwa la permission de rompre le jeûne. ،
Tout d'abord il n'y a pas ici de cas de force majeure pour une telle fatwa, car quelle est cette science qu'ils étudient et pour laquelle ils font tant d'efforts afin de réussir?
Ce n'est pas la science légiférée , et même si c’était la science légiférée, alors il n'est pas permis qu'ils s'exposent par cela à rompre le jeûne comme je l'ai dit dans mon commentaire de la rissala (traité) d'Izz bin abdousalaam dans ma réfutation à Al Ghoumaari et ses commentaires, dans " بداية السول".
J'ai dit: que celui, c'est à dire, qui se préoccupe du takhrij des hadith sans clarifier leur authenticité et leur faiblesse est comme celui qui fait les ablutions et ne prie pas, donc, le takhrij est un moyen et une connaissance de l'authentique du faible, ceci est l'objectif.
Alors quel est le bénéfice du Takhrij si n'est pas associé avec lui la clarification du rang du hadith?
Pareillement, quel est le bénéfice de ces sciences qu'ils étudient si ce n'est pas pour Allah azza wa jel?
Pour conclure la parole: il n'est pas permis à un étudiant en science, même si c'est une science légiférée, de rompre le jeûne lors du Ramadhan hormis après avoir observé de prendre soin de ces choses que nous avons mentionnées, et seulement si il souffre du jeûne et qu'il craint pour lui-même, alors il rompt le jeûne, sinon ce n'est pas permis pour lui.
Questionneur: Qu'Allah vous récompense par un bien, ô notre Cheikh.
Traduit par Abdoullaah Abu Edem
لسائل : هذا هو الأخير عندنا في مصر كان أفتى المفتي لطلبة الثانوية العامة بجواز الإفطار في رمضان قياسًا على المسافر ، مع إن الطالب قد يخرج من بيته والمدرسة بجانب البيت ويعلل ذلك بالمشقة ؟
الشيخ : عياذًا بالله هذه الفتاوى التي يستحلون ما حرم الله ، لا يجوز أبدًا لطالب العلم خاصة هذا العلم اللا شرعي إذا صح التعبير ، أن يفطر في رمضان وهو مقيم ولا يجوز له أن يحتال فيخرج خارج البلد ليأخذ حكم المسافر ، لأن هذه من باب الحيل التي يسمونها ظلمًا بالحيل الشرعية ، أنا أقول : إذا كان هناك فعلًا جهد من الطالب يضنيه وهو صائم ، فعليه أن يتخذ الأسباب والوسائل التي لا تعرضه لمثل هذا الجهد ، أو عليه مثلًا إن كان مسلمًا مؤمنًا حقًا أن يصلي صلاة الفجر مع الجماعة ثم يتدارس ما هو بحاجة من التدارس من العلم الذي يريد أن يقدم فيه الامتحان ساعتين ثلاثة ، حسب نشاطه بعد صلاة الفجر ، أما أن ينام الليل كله وربما لا يستيقظ لصلاة الفجر مطلقًا وإن كان يصليها ، فيصليها بعد وقتها ، ثم هو يدرس في النهار فيقال له : يجوز لك الإفطار ؟ هذا هو الاحتيال على أحكام الله وشريعته ، والعجيب أن هؤلاء المفتين لا يلاحظون أحوال هؤلاء الطلاب ما ينبهوهم بالطريق الذي ينبغي أن يسلكوه حتى يجمعوا بين المحافظة عل الفريضة ، وبين الاستعداد التي يوجبه عليهم أنهم قادمون على الامتحان ، ما يذكرونهم مثلًا بمثل قوله صلى الله عليه وسلم : ( بورك لأمتي في بكورها ) فتجد أكثر الطلاب يسهرون الليل إلى نصف الليل ، وهذا خلاف الشرع ، كما تعلم من نهيه صلى الله عليه وسلم عن النوم قبل صلاة العشاء وعن الحديث بعدها ، ثم ينامون بعد نصف الليل ولا يستيقظون لصلاة الفجر ثم يضنون أنفسهم بالنهار ، فيفتونهم بالجواز ، أولًا : ليس هناك ضرورة لمثل هذا الفتوى ، لأن ما هذا العلم الذي يتدارسونه ويقدمون جهودهم في سبيل النجاح ؟ ليس هو العلم الشرعي حتى ولو كان هو العلم الشرعي ، فلا يجوز أن يعرضوا أنفسهم للإفطار كما قلت في تعليقي على رسالة العز بن عبد السلام في ردي على الغماري وتعليقاته ، على بداية السول ... قلت : أن الذي يعنى بتخريج الأحاديث دون بيان صحتها وضعفها كالذي يتوضأ و لا يصلي ، فالتخريج هو وسيلة ومعرفة الصحيح من الضعيف هو الغاية ، فما فائدة التخريج إذا كان يقترن معه بيان المرتبة ؟ كذلك ما فائدة هذه العلوم التي يدرسونها إذا كانت ليست لله عز وجل ؟ خلاصة القول : لا يجوز لطالب العلم حتى لو كان علمًا شرعيًا أن يفطر في رمضان إلا بعد الاعتناء بملاحظة هذه الأمور التي ذكرناها ، وإلا إذا أضناه الصيام وخاف على نفسه ، فحينئذ يفطر ، وإلا ليس له ذلك
السائل : جزاك الله خيرًا يا شيخنا
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